France's National Assembly has approved a key article of a controversial bill that would allow same-sex marriage and grant gay couples the right to adopt children. Members of the lower house on Saturday voted 249-97 – with most deputies from the ruling Socialist Party voting in favour – to drop the legal requirement that a marriage in France must be between two people of the opposite sex.
To become law, the measure must now be approved by France's Senate. The motion is supported by President Francois Hollande of the Socialist Party.
The draft law, the first major social reform of Hollande's presidency, has sparked major protests as several hundred thousand people massed at the Eiffel Tower in Paris last month to protest against the plan. The latest news has further prompted fresh protests in several towns on Saturday.
The BBC reports that opinion polls suggest that around 55-60% of French people support gay marriage, though only about 50% approve of gay adoption.
Image and text from France24.com
The bill marks one of France's biggest social reforms since the abolition of the death penalty in 1981.
Since November 1999, France (then also under a socialist government) introduced Pacs (Pacte civil de solidarite) mainly to allow same-sex couples to register their civil unions although opposite-sex partners are not barred from it. The system accords some but not all of the joint tax and financial privileges of their married counterparts but does not provide parenting rights. Reuters reported that in 2010, there are 251,654 heterosexual marriages and 205,558 civil unions, 94 percent of them between opposite-sex couples.
The final vote is scheduled for February 12.
Same-sex marriage is also up for debate in neighbouring Britain this week although senior local Conservatives are urging the prime minister to delay any parliamentary decision on gay marriage until after the next election. Currently, civil partnerships for same-sex couples are legal in the UK, and provide the same legal rights as marriage. However, gay marriage supporters say the distinction implies that gays and lesbians are inferior.
讀者回應
As it the case in Spain, the opponents will have forgotten the riots in a couple of years and do as if that was the most obvious thing to do!
Ni la Constitution de 1958, ni la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, ni le préambule de la Constitution de 1946 ne consacrent un quelconque principe qui protégerait la conception actuelle du mariage tel qu’il se présente dans le Code civil, et dont la Cour de cassation a énoncé, dans un arrêt du 13 mars 2007, qu’il s’agissait de «l’union d’un homme et d’une femme».
publicité
Le juge judiciaire ne pouvait interpréter différemment le Code civil. Ce faisant, il se contente d’une lecture notariale de la loi, qui mentionne «mari et femme», en posant un principe général de droit civil. Ni plus, ni moins.
Cela ne signifie pas pour autant que le mariage entre deux personnes de même sexe soit inconstitutionnel. L’argument est alors avancé de l’existence d’un principe fondamental reconnu par les lois de la République. De quoi s’agit-il au juste?
Les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République constituent une catégorie de principes constitutionnels visée par le préambule de la Constitution de 1946. Aucune liste n’est fournie: il revient aux juges d’en déterminer le contenu.
Si le juge administratif a consacré plusieurs principes républicains fondamentaux comme la liberté d’association ou encore l’interdiction d’extrader un ressortissant étranger pour des motifs politiques, c’est au Conseil constitutionnel qu’il est revenu à titre principal d’en déterminer les principaux ingrédients. Si sa jurisprudence a été particulièrement active jusqu’au début des années 1980, depuis, il ne consacre qu’avec parcimonie de nouveaux principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
Trois principes à respecter
Aussi convient-il d’aborder la question des critères de reconnaissance de tels principes, qui sont au nombre de trois.
Primo, le principe doit trouver appui dans la législation antérieure à la Constitution de 1946. Secundo, l’ancrage législatif doit avoir été décidé par des régimes républicains. Tertio, le principe nécessairement fondamental, c’est-à-dire intéressant la vie de la nation et les droits et libertés, ne doit avoir connu aucune dérogation.
Ces trois conditions cumulatives peuvent (et non doivent) être de nature à constitutionnaliser un principe contenu dans une ou plusieurs lois et qui a fait l’objet d’une application continue. Est-ce le cas de la conception actuelle du mariage?
Incontestablement, le principe du mariage hétérosexué est antérieur à 1946. Il n’est pas contestable non plus que cette conception n’a connu aucune dérogation.
Quant au caractère républicain du principe, il ne semble pas non plus ici discutable, le code civil et donc son article 75 ayant été promulgué le 21 mars 1804, à quelques semaines de la fin de la première République, le 18 mai 1804. Les trois conditions sont donc réunies, même si la dernière est sujette à interrogation, le débat existant sur le terme de la Première République.
On ajoutera que le premier Code civil, celui de 1793, mentionnait que le mariage constituait un contrat entre un «homme et une femme». Le principe constitutionnel existe donc potentiellement. Dont acte.
Seulement, il convient de tenir compte, au-delà des critères de reconnaissance d’un principe fondamental reconnu par les lois de la République, de la conception que s’en fait le juge constitutionnel. Or, jusqu’à présent, le Conseil constitutionnel a développé une conception positive de la catégorie, c’est-à-dire la reconnaissance de nouveaux droits et libertés et non leur interdiction ou restriction.
«Pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui…»
En l’occurrence, l’admission du mariage homosexuel ne prive pas les hétérosexuels de se marier. La liberté de mariage en sort même renforcée.
On pourrait dire qu’interprétant ainsi la nouvelle législation à venir, le Conseil donne corps à l’article 4 de la Déclaration des droits de 1789, qui énonce que «la liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui…».
Par ailleurs, dans sa décision du 28 janvier 2011, le juge constitutionnel, alors qu’il était saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité aux fins de faire reconnaître comme notamment contraire au principe d’égalité la disposition législative du code civil qui dispose que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme, a considéré qu’il était à «tout moment loisible au législateur, statuant dans le domaine de sa compétence, d'adopter des dispositions nouvelles dont il lui appartient d'apprécier l'opportunité et de modifier des textes antérieurs ou d'abroger ceux-ci en leur substituant, le cas échéant, d'autres dispositions».
Le Conseil n’a jamais évoqué ni laissé entendre à cette occasion l’existence d’un principe fondamental reconnu par les lois de la République posant que le mariage serait nécessairement l’union d’un homme et d’une femme. Tout au contraire.
Enfin, le juge refuse de statuer en opportunité sur des questions sociétales, estimant qu’il ne dispose pas d’un pouvoir identique à celui du Parlement. En conclusion, le mariage entre homosexuels est conforme à nos principes constitutionnels.
CQFD ?
請先登入再使用此功能。